La beauté humaine, c'est rempli de souffrances [LIBRE]

Il était une fois, une petite princesse qui se prénommait Faith. À sa naissance, elle avait reçu de la part de ses trois marraines bonnes fées la beauté, l’intelligence & le talent artistique. Seulement, comme la vision de l’art est différente pour tous, selon certains, Faith n’avait aucun talent dans ce domaine. Pour son professeur d’art plastique par exemple. Effectivement, comme dernier devoir, il fallait lui remettre un dessin qui représentait la beauté humaine selon nous. Toujours aussi originale et extravertie, Faith avait remis un dessin d’une personne âgée qui avait eu un penchant pour les tatouages dans sa jeunesse. Ses bras et même son cou en était recouverts. Pas étonnant que le professeur n’ait pas aimé; il n’avait aucune ouverture d’esprit C’est pourquoi la jolie mexicaine de retrouvait donc dans ce local d’art un midi au lieu d’aller déjeuner avec ses amis, pour refaire une œuvre sur la beauté humaine. Cette fois, elle allait y aller dans la simplicité en peignant une femme magnifique, mais en même temps impossible à regarder tant la douleur en émanait. Faith commença avec de rapides coups de crayons sur une toile blanche pour former le corps nue de la jeune femme. Non, son dessin n’était pas vulgaire vu que son bras cachait sa poitrine.

Une heure plus tard, le corps avait pris forme, de même que le visage. Maintenant, in fallait s’attaquer aux ombrages et aux couleurs. La brunette balaya sa palette de couleurs de ses yeux bleus pour finalement s’arrêter sur un turquoise léger. Puis, elle tomba en transe.

Quand Faith peignait, dessinait ou créait des vêtements, tout autour d’elle arrête. Elle se retrouve seule dans la pièce même si elle est en réalité noire de monde. N’essayez même pas de lui adresser la parole, vous n’obtiendrez que le silence come réponse.

Après quelques autres heures de travail, la toile était terminée. Ouais, elle avait loupé quelques cours, mais au moins sa toile était finie. Rapidement, elle détailla son travail.
Une femme, le visage couvert par l’ombre et ses cheveux dégageait une souffrance de vivre assez facile à saisir. Même un concombre l’aurait compris. Son corps nu était intact, malgré tout on dénotait un mal, mal de vivre…

* Peut-être que.. je devrais garder ça en réserve pour une prochain devoir? *

Malgré tout, on voyait beaucoup de beauté dans la toile. De la beauté humaine vu que tout le monde souffre dans sa vie, tout le monde à des problèmes, tout le monde a un jour le mal de vivre..

* Nan, c’est ça pour moi la beauté humaine, c’est magnifique mais rempli de souffrances.*

Satisfaite de son travail, elle enleva son tablier puis se retourna vers la porte.. Quelqu’un s’y tenait et admirait sa toile.

Spoiler: