« Tout à fait délicieuse » || Pv Blueberry S.

« Tout à fait délicieuse » || Pv Blueberry S. Iceddd13

» Night of Madness - Club de striptease
23:36

Lundi soir… La journée la plus difficile de la semaine se termine enfin. Le lundi, jour suivant le week-end, et le jour le plus détesté par tout travailleur ou étudiant. De manière générale, le lundi soir est passé de manière calme et détendu à se coucher tôt et à penser « Vivement le week-end… ». Mais la « manière générale » n’est pas vraiment dans les habitudes de Monsieur Chuck Davenport, ou comme on le connait surtout : le Dom Juan. Pour Chuck, il n’y a aucune différence entre chacun des sept jours de la semaine. A la seule différence que cinq jours de celle-ci se déroulent à l’université. Ce qui ne change vraiment pas, ce sont les soirées. Vous pouviez être sur que le jeune homme ne passera jamais une nuit sans faire la fête, sans aller dans un bar, ou sans être accompagné de charmantes jeunes femmes. Et oui, Chuck Davenport n’est pas comme tout le monde. Ce soir était tout de même un jour plus particulier. En effet, il devait passer la nuit dans son club de striptease pour y rencontrer leur nouvelle recrue, une certaine « Myrtille ». Ce club était le premier investissement qui avait été effectué par l’héritier des Davenport. Autant dire qu’il en était fier, et qu’il aimait s’impliquer dedans. C’est pour ça qu’il avait eu envi de voir qui était la nouvelle. Après tout, il était le patron, il se devait de connaître chacune de ses recrues. Et avouons que ça fait toujours plaisir de rencontrer une stripteaseuse de manière… exclusive disons.

La nuit était tombée depuis quelques heures sur Beverly Hills. Même si ça ne se voyait pas vraiment étant donné que la ville était constamment illuminée par de nombreux spots de natures différentes. Il était donc temps de voir enfin ce que la nouvelle avait dans le ventre et de profiter du spectacle. Mais pour l’instant, Chuck n’était pas prêt. Il sortait à peine de sa douche et trainait encore en serviette dans le manoir – comme si ça dérangeait ses colocataires, femmes du moins. Le Dom Juan se trouvait dans la cuisine en train de tanner Duncan pour qu’il l’accompagne pendant sa soirée, mais pour une raison encore inconnue ce dernier refusait catégoriquement. Surement craignait-il de passer la soirée dans ce genre d’endroit en compagnie du genre de personne qu’était Chuck. Ah, quelle réputation. Il n’allait pas non plus l’embarrasser en le collant à ses charmantes employées. Quoi que... ça l’aurait probablement amusé de faire ça. Mais bon, il se résigna finalement à passer sa soirée en homme solitaire qu’il était. Et puis, peut être qu’il tomberait sur des amis à lui sur place. Il connaissait suffisamment de monde sur Beverly Hills pour être sûr d’y trouver quelqu’un. Enfin. Le Dom Juan se décida enfin pour aller se préparer à sortir. Il se rendit alors dans sa chambre, puis dans son énorme dressing – surement aussi grand que sa chambre elle-même – et chercha sa tenue. Il se décida relativement rapidement sur ce qu’il porterait, soit : un costume noir avec de légères rayures grises, une chemise violette, et une cravate grise. Le genre de tenue qu’il portait le plus souvent. Même si tout de même, il lui arrivait de s’habiller de manière plus décontractée, c’était plutôt rare qu’il le fasse durant ce genre d’occasion. Le style vestimentaire de mister Davenport était très complexe, et il ne valait mieux pas se risquer à comprendre comment il réfléchissait sur ce genre de sujet. Conseil d’ami.

Une fois n’était pas coutume, le Dom Juan partit du manoir par ses propres moyens ce soir. Pas de limousine en vue pour une fois, mais plutôt son Aston Martin Vanquish, une des voitures préférées de sa collection. Ce qui caractérisait plutôt bien Chuck Davenport c’était sa limousine. Il se déplaçait presque toujours avec elle. Mais de temps en temps, le jeune homme aimait sortir une des voitures de son garage. Car c’était bien de faire la collection de voitures de luxe, mais les conduire était encore mieux. Une fois installé dans l’habitacle, Chuck mit le moteur en route et partit dans la seconde en direction du club de striptease. Le seul problème avec ce genre de voiture, c’était qu’il était difficile de résister à la tentation d’utiliser toute la puissance qu’elle pouvait avoir, et d’ailleurs, il fut impossible pour le jeune homme de respecter la limitation de vitesse. Mais peu importe, qu’était-ce qu’une amende pour excès de vitesse pour la famille Davenport ? Absolument rien. Vu la vitesse à laquelle il allait, le garçon arriva plus vite que prévu au club, et tout le plaisir qu’il avait à conduire cessa, hélas. Il alla donc enfin se garer sur le parking privé, et sortit de sa voiture, quelque peu à contre cœur. Mais à peine avait-il mis le pied à terre que la curiosité de sa nouvelle recrue l’envahit et il se hâta afin d’atteindre la porte au plus vite.

Le Dom Juan venait tout juste de passer l’entrée que le responsable vînt à sa rencontre le conduire à sa table, lui expliquant qu’il arrivait juste à temps pour voir la fameuse Myrtille. « Tout à fait délicieuse » l’avait-il décrit. Un jeu de mot sympathique pour commencer la soirée… Un peu trop facile tout de même. Enfin, passons. Peu après son arrivée, et peu après avoir passé commande d’un verre – un daiquiri – la musique commença à se faire entendre, et le spectacle commença. La nouvelle devait avoir un certain talent et une sacré expérience que pour dès sa première soirée, elle ait le droit à la tête d’affiche d’un numéro. La curiosité de Chuck ne fit que s’amplifier au fur et à mesure que le temps passait. Et enfin, on vit entrer en scène Myrtille entourée de quatre autres des danseuses : Miss Loo, Iliana, Yris et Soho. Ces dernières devaient être, entre parenthèses, plutôt énervée par le fait qu’elles ne soient qu’au second plan alors qu’elles avaient de l’expérience ici. Chuck admira la meneuse du show. Pourquoi lui semblait-elle si familière ? Il ne l’avait pourtant jamais vu dans un club de la ville. La question trottait dans sa tête pendant qu’il sirotait son verre. En tout cas, il n’y avait pas de doute sur son talent. Elle bougeait bien, était sexy, avait une prestance assez puissante, et…

« Mon dieu… »

Oui, il venait de la reconnaître. Comment n’aurait-il pu le faire ? Il reconnaissait ce corps. Il le connaissait par cœur pour l’avoir touché et admiré tant de fois. Soudain, une fois de plus il fit le rapprochement entre ce nom « Myrtille », et son véritable nom, soit : Blueberry Stevens. C’était bien elle qu’il avait sous les yeux. Une des filles de sa connaissance qu’il appréciait le plus et qui comptait le plus. Depuis quand… depuis quand faisait-elle ce métier ? Certes, il avait eu à plusieurs reprises l’occasion d’avoir un spectacle exclusif de son talent, mais il n’avait jamais imaginé qu’elle faisait ça de manière pro.

Lundi, ce jour tant attendut par Blueberry était enfn arrivé. Pour s'en sortir côté dépense, la jeune brune avait cherché un travail pendant un bon moment, et après deux semaines de recherches, elle avait enfin trouvé. Certes, ce n'était pas la meilleure chose qu'il puisse lui arriver, mais c'était déjà ça, et puis il faut dire que ça payait bien que de pratiquer ce métier, surtout dans un club aussi connu. Vous l'aurez donc peut-être deviné, le travail trouvé par Blueberry était celui de streap-teaeuse dans le club le plus célèbre de la ville. Elle avait vu une annonce dans le journal, qu'elle lisait depuis un moment pour les propositions de travail qu'il y avait, et elle se dit qu'elle ne devait pas rater une telle occasion en voyant marqué

« Recherche streap-teaseuse experimenté le plus rapidement possible. Bon salaire assuré ».

Oui, depuis le temps qu'elle cherchait un job, il y avait toujours un truc qui collait pas. Une fois c'était pou son manque d'experiance, une autre fois parce que les heures demandées ne collaien

t pas avec son emplois du temps d'étudiente, et une autre fois, vous allez peut-être rire, mais c'était une vendeuse dans une petite boutique qu'on recherchait, et les patrons étaient un petit couple. L'homme a voulut l'engager tout de suite mais sa femme l'en a empeché, car elle pensa que la jeune Blueberry était là pour allumer son mari. Enfin bref, en voyant cette annonce, Blueberry pensait avoir trouvé le bon job. Son physique serait a son aventage, son charme et sa classe également, ainsi que les heures, car elle supposait que pour ce genre de club, c'était plutôt tard le soir. Puis vous allez peut-être vous demander une chose, l'experiance demandée. Eh bien figurez-vous que miss Stevens a de l'experiance dans ce métier, et côté show privé aussi. Elle a déjà été strep-teaseuse il y a trois ans, alors qu'elle était encore petite. Elle devait se trouver de la tune pour se payer un logement, vu qu'elle ne pouvait compter que sur elle-même ! Enfin bon, elle bougeait bien, dansait bien, elle était vraiment parfait lors des show, elle n'aurait donc pas de problème de ce côté là.

Blueberry alla donc à l'entretient d'embauche et elle cartonna côté audition. Les autres filles n'avaient pas un corps aussi bien formé qu'elle, ni autant d'experiance, et puis on peut dire que son charme avait bien opéré sur les personnes qui décidait de la prendre ou pas, qui étaient majoritairement des hommes. Elle discuta egalement du salaire, des jours de boulot, puis elle se mit d'accord avec elle. Elle reçut donc une réponse le soir même, lui demandant de venir faire plus d'aissé le dimanche soir. L'appreciant beaucoup, on lui demanda quand elle pouvait commencé, précisent qu'on voulait d'elle le plus tôt possible. Elle répondit alors qu'elle pouvait être présente dès le lendemain. Et c'est comme ça que Blueberry fut engager ..

Ce soir-là, on l'avait prévenut que le patron allait venir la voire. On ne lui avait donné aucun nom par rapport à ce dernier, mais il faut dire que la jeune femme n'était pas stressé du tout. Elle savait qu'elle réussirait à le convaincre lui aussi, en restant naturellement belle. Elle commença alors à se préparer pour aller au club vers huit heures. On voulait d'elle pour qu'elle s'entraine encore un peu et qu'elle se fasse maquiller et habiller, enfin habiller, pas trop, mais bon ! Puis dès le premier jour, Blueberry avait déjà un numéro dont elle était à l'affiche. Surprenant pour une petite nouvelle, non ? Ce n'est pas les autres filles qui vous diront le contraire en tout cas. Enfin bon, une fois arrivé au club, elle fit tout ce qu'il fallait et elle finit par monter sur scène, tard dans la nuit. La musique fut lancé et elle commença. Elle réussit parfaitement tout ce qu'ele devait faire, voir même mieux que prévut. Les gens avaient beaucoup l'ai d'apprecier. Mais Bluberr alias Mytrille, qui était le nom de scène qu'on lui avait attribué, se posait tout de même une question. Où était le fameux patron ? Ce devait être un gros riche pour avoir une telle boite ! Elle voulait faire sa connaisance mais elle ne voyait pas trop dans la salle à cause des lumières aveuglantes.

Nous étions donc lundi soir. Pour une fois, Chuck Davenport allait faire son boulot de « Patron de Club de Striptease ». Avouez que c’est un boulot plutôt pas mal. Pas le genre d’occupation pour laquelle on doit se forcer pour la faire. Le Dom Juan prenait un plaisir fou à faire ce qu’il avait à faire. Avoir comme devoir de venir voir des femmes sublimes faire un show où elles se déshabillent, voilà un rôle qui correspondait parfaitement au jeune homme. Voilà donc pourquoi mister Davenport était parti du manoir qu’il occupait au volant de son Aston Martin. Ce soir, il devait rencontrer une nouvelle recrue qui – il avait entendu le dire – était très talentueuse. Il allait pouvoir très vite juger par lui-même.

Ce fut en quelques minutes que Chuck atteint le club. Il se gara sur le parking privé et entra. Une fois installé, ayant commandé un verre, et ayant parlé avec le responsable, le Dom Juan put enfin profiter du spectacle qui allait commencer. La musique commençait, et les stripteaseuses rentraient par groupes sur scène. La nouvelle – Myrtille – était la star du show présent. Autant dire que le metteur en scène avait beaucoup d’espoir en elle. Et c’était mérité. Le spectacle n’avait commencé que depuis quelques secondes, et la demoiselle envahissait déjà toute la scène de par sa prestance assez exceptionnelle. Vraiment très intéressante… Ce n’est qu’après l’avoir regarder sous toutes les coutures que Chuck se rendit compte qu’il connaissait la demoiselle. Où ? Quand ? Voilà des questions qui envahissaient l’esprit du garçon. Et soudain, il l’avait reconnu. Il se demandait même comment il n’avait pu la reconnaitre plus tôt. Blueberry Stevens.

Pour l’instant, il ne pouvait avoir aucunes explications sur sa présence ici en tant que stripteaseuse. Il avait beau avoir tout les droits, il avait trop de respect envers toutes les personnes présentes admirant le spectacle ainsi qu’envers toutes les personnes ayant travaillées sur ce show pour le ruiner aussi facilement. Il devait donc attendre qu’il se finisse avant de faire quoi que ce soit. Chuck avala d’une traite son verre et continua de visionner ce qui se déroulait devant lui. Il avait beau être surpris – mais pas spécialement choqué – il tenait à regarder son amie. Le spectacle en valait vraiment le coup. Donc, puisqu’il était là, autant qu’il profite. Il ne voulait pas l’avouer, mais il ne pouvait pas s’empêcher de le pensée : elle était douée. Il y avait un grand intérêt porté sur elle à travers tout le club. Le Dom Juan entendait des hommes parler non loin de lui ne cessant de prononcer des compliments – plus ou moins pervers d’ailleurs – à l’égard de « Myrtille ». Par conscience de patron, il ne pourrait pas la renvoyer. Par conscience d’ami, il le devait. Malgré le talent et la renommée qu’elle avait, aucun ami digne de ce nom ne pouvait tolérer qu’on devienne stripteaseuse. Et pourtant, Dieu sait comme Chuck pouvait aimer les stripteaseuses. Mais pas quand il les connaissait personnellement. Un dilemme se présentait devant lui. Il avait vraiment besoin de parler avec la jeune femme.

Le show se finissait enfin. Les danseuses sortaient de scène. Il était temps pour Chuck d’avoir les explications qu’il demandait tant. Il se dirigea alors dans les coulisses, accompagné par le responsable qui lui demandait ce qu’il avait donc pensé de sa nouvelle trouvaille. Il n’avait répondu que par un sec « Amenez-moi la voir. » ; ce qu’il fit dans la seconde. Les coulisses étaient gigantesques. Ce qui était plutôt normal vu le nombre de stripteaseuses qui travaillaient ici à vrai dire. C’était difficile de trouver la personne que l’on désirait voir. Mais il fallait bien qu’il la trouve. Plusieurs des employées s’avancèrent vers le jeune patron et lui lancèrent un sourire charmeur très équivoque. Il y aurait volontiers répondu s’il n’avait pas quelque chose à faire de plus important pour le moment. Après quelques minutes de recherches avec l’aide du responsable, le Dom Juan put enfin rencontrer la demoiselle tant convoitée.

« Myrtille, je te présente Charles Davenport, notre cher patron. »

présenta le responsable qui s’attira les foudres de Chuck en l’appelant « Charles ».

Comme s’ils avaient besoin d’être présentés… Mais il valait mieux pour le moment que personne ne soit au courant du fait qu’ils se connaissaient tout deux. Oh oui, c’était préférable. Le pot de colle s’éloigna enfin, et laissa seuls les deux amis. Chuck s’avança près d’elle et s’appuya au rebord de la coiffeuse devant laquelle était assise Blueberry. Il regardait fixement devant lui, évitant de la regarder, de peur de paraitre trop proche d’elle aux yeux de toutes les autres personnes présentes. Il entendait légèrement les remarques de certaines d’entre elles à côté. Comme par exemple « La nouvelle va rencontrer Chuck, je suis sûre qu’elle sera dans son lit d’ici à peine une heure. » ou encore « Le petite parle avec Chuck. J’espère qu’il va la virer, je ne la supporte pas. ». Apparemment, le succès auquel avait droit Blueberry n’existait qu’auprès de la gente masculine, pas féminine…

« Aurais-tu quelque chose à me dire

(il marqua une pause)

Myrtille ? »

dit-il en insistant sur son nom de scène.

C’était un bon moyen d’entamer la conversation. Il avait besoin d’explications, et c’était ainsi qu’il les obtiendrait.

" Myrtille " venait enfin de monter sur scène. C'était un moment qu'elle avait attendu depuis quelques jours maintenant. A vraie dire, elle était pressée de voir si elle plairait au public, majoritairement composé d'homme, si elle allait réussir à faire son show parfaitement, mais aussi, si le patron, dont on lui avait tant parlé, l'apprecirait. Bah oui, son avis devait beaucoup compter dans cette boite. Si il le décidait, elle pourrait sûrement se faire virer, c'est bien pour ça qu'elle voulait le rencontrer et avoir son avis. Que ferait-elle si on lui retirait ce job', elle serait vraiment dans la merde ! Elle avait un énorme besoin de cette argent ! Mais enfin, de toute façon, il n'y avait pas de raison qu'elle se fasse renvoyer, vu la façon dont les hommes la regardaient.

Voilà que le numéro de la jeune brune prit fin. Elle avait parfaitement réussit ce qu'elle devait faire, elle était vraiment fier d'elle. Il faut dire que " Myrtille " bougeait super bien, elle était sexy et super attirante, donc comme ça.. Enfin bon, elle essaya de trouver dans le public le patron, mais la lumière qui était allumé vers la scène l'aveuglait ! Elle ne voyait pratiquement rien .. En même tant, c'était mieux pour elle car si elle reconnaissait quelqu'un de son entourragela voyant faire son streap-tease, elle serait vraiment morte de honte, destabilisée et incapable de continuer .. Quoi que ! Elle pensait aussi que c'était un métier comme un autre. Quand on a besoin d'argent pour vivre, on ne regarde pas quel métier est le meilleur, on prend ce qu'on propose, et c'est tout !

La jeune femme retourna en coulisse après son numéro. Le chorégraphe et toutes les personnes s'occupant de la mise en place du show était vraiment ravit de ce qu'elle avait fait. Ils lui répetaient sans cesse qu'elle avait été merveilleuse et que le public était conquit ! Certaines n'étaient pas du même avis, au contraire, les autres stripteaseuses, plus anciennes dans cette boite, étaient complétement jalouse que la Myrtille leur vole la vedette ! Blueberry entendait tous ces comentaires qu'elles se disaient derrière son dos, mais elle les comprenait, ça devait être dur pour elle d'être " détroné ".

Enfin bon, une fois dans sa loge, Blueberry commença à se démaquiller en se regardant dans le miroir, quand un homme arriva par derrière, accompagné d'un autre jeune homme. De ce deuxième, qui était d'après ce qu'elle avait comprit, son patron, elle ne voyait que mon corps par le miroire. Ce style vestimentaire et ce nom, « Charles Davenport », ne lui paraissait pas étranger, mais la jeune femme resta incapable de se souvenir qui il était. Pourtant Davenport, elle connaissait, elle en était sûr.

Une fois l'homme partit, Charles s'appuyant sur la coiffeuse, demanda à Blueberry si elle avait quelque chose à lui dire, en insistant ensuite sur son nom de scéne : Myrtille. Cette voix elle la connaissait. Elle rassembla alors dans sa tête, tous les éléments : le genre du costume, la voix, le nom.

-

Chuck ?!

Dit-elle en se retournant vers lui ! Oui, c'était bien lui .. Elle était super surprise. Que pourrait-elle lui dire. Il avait vu son show en entier ? Nooon ! D'un autre côté, son corps ne lui était pas étranger, mais voilà, c'était different là.. Elle n'osait rien lui dire.. Elle le regardait simplement, puis elle baissa les yeux..

» Blueberry Stevens.