What's Going On Tonight ? { Chris *

Et c'était repartit pour un tour. Je n'avais même pas le temps de finir de parler qu'elle m'engueulait déjà. Je ne faisais que dire ce que je pensais et l'aider comme je le pouvais. Mais à chaque fois elle le prenait contre elle et me soupçonait d'être de l'avis de Marie. Ce qui n'était pas du tout mon genre. Je ne prenais pas souvent partie et je préfèrais donné mes propres opinions et après c'était à l'autre de choisir. Et c'était un peu le cas ici. Mais bien sur après, quoi qu'elle choisise, je serais de son "côté" et je l'aiderais quand il le faut. Mais sa réaction me laissai quelque peu sans voix et mal à l'aise. Je ne voulais pas qu'elle pense que j'étais contre elle et que je voulais qu'elle retroune à Seattle. Loin de la. C'est alors que je lui proposai de venir chez moi si ça n'allait pas et elle m'en remercia. Pour s'excuser ensuite de ce qu'elle venait de me dire. Je ne lui en voulais pas à vrai dire, je la connaissais trop bien pour ne pas avoir compris qu'elle s'était emporté pour la simple et bonne raison qu'elle se sentait menacé. Qu'elle avait peur de se retrouver seul contre tous. Alors je la fis à nouveau revenir contre moi. J'étais si bien avec elle dans mes bras. Enfin, jusqu'à ce qu'elle me parle de mes parents. Pourquoi tout le monde voulait savoir... Je n'aimais pas en parler et c'était bien compréhensible. Il ne m'avait jamais montré un tant soit peu d'amour alors comment je pouvais aimer en parler. Je les détestais presque. Mais comme n'importe quel môme, je les aimais au plus profond de moi même, parce qu'ils m'avaient donné la vie. Bon la c'était différent. La question m'était posé par ma petite amie. Je ne pouvais pas lui mentire après ce qu'elle venait de m'avouer et je ne pouvais non plus pas éviter à nouveau le sujet. Alors je la regardai et regardai à nouveau les étoiles...

- Je suis un peu comme toi, je cherche mes vrais parents. Mais au contraire de toi, je les cherche au plus profond de mes parents. Peut-être qu'un jour, si je me décide à les revoir et leurs donner des nouvelles et bein je trouverais les parents qui m'ont aimé à ma naissance et j'oublirais ceux que j'ai du subire jusqu'à maintenant.

Je regardai toujours les étoiles qui brillait dans le ciel...

- Je ne sais pas trop ce que j'aurais fait sans mon oncle et ce que je ferais si je ne t'avais pas en ce moment. A part vous deux je n'ai plus personne. Alors merci d'être la.

C'est que je pleurerais presque avec tout ça. Mais tout restait à l'interieur, il fallait que je me controle. Je ne voulais pas lui montrer le gars sensible que j'étais.

- Mais à part ça je ne pense pas que Marie t'en veuilles de vouloir connaître la vérité.... Connaître tes parents. Ca m'étonnerais... Je pense plutôt qu'elle a peur de te perdre, tout comme James.

Kimberley regretta rapidement de s'être énervée aussi facilement. Elle sourcillia lorsque Chris prononça ces mots :

- Je suis un peu comme toi, je cherche mes vrais parents...

Pendant un instant, elle cru qu'une "mauvaise" nouvelle lui eût été annoncée alors qu'elle se trouvait à Seattle. Mais il continua, et alors, elle fut rassurée. Quoique émue. Elle n'appréciait guère les parents de Chris, bien qu'elle ne les connaisse pas. Elle détester juger les gens sur les comérages à leurs égard, les préjugés, etc... Mais elle devait admettre que ce que son prince lui avait raconté au sujet de ses géniteurs avait finit par lui donner envie de ne jamais les rencontrer, au risque de leur dire ce qu'elle pensait d'eux. Heureusement, l'oncle de Chris avait veillé sur lui, et Kim lui en était reconnaissante, car cela lui avait permit de le rencontrer, et alors, de vivre des moments inoubliables.
Comme toujours, il coupa court à la discussion, et en revint à parler de Marie. Puis James. Ce qui l'étonna.
James, le père adoptif de Kim, n'a jamais su apprécier les relations de sa fille. Cette dernière devait admettre que le dernier en date (Ryan) n'avait pas les qualités pour leur plaire, son premier amoureux était cependant quelqu'un de bien. Marie lui avait expliqué que James tenait trop à elle pour la voir s'éloigner. Kim avait compris son point de vue. Mais elle n'avait pas abandonné pour autant, et avait présenté Chris à sa famille. Inutile de mentionner que Marie l'accepta rapidement. James, lui, accepta également, mais ne montrait pas forcément d'enthousiasme lorsque Chris passait à la villa. Kim laissait passer.

- C'est vrai qu'il y a une différence entre laisser sa fille partir et la perdre. Seattle, OK. Parents biologiques, pas OK. Mais je ne vois pas de quoi ils ont peur. J'ai grandi avec eux pendant 19 ans. Et je les aime. Mes parents biologiques ne sont rien pour moi. Un ovule et un spermatozoïde. Rien de plus.

Chris rigola et elle le suivit. Puis elle poursuivit :

- J'ai contacté mon père. Il a refait sa vie. Il dirige une entreprise apparement. Après avoir abandonné ma vraie mère, il a rencontré quelqu'un. Puis il l'a quittée. Et cette femme a eu un fils. Apparement j'ai un demi-frère. Et tu ne devineras jamais son nom...

Vous ne connaissez peut-être pas tout mes problèmes familiaux, alors je vais vous expliquer. Je suis né à Vancouver, ville natale de mes parents. A ma naissance, mon père avait déjà perdu son boulot. Donc ma naissance ne fut pas trop la bienvenue. Dans le sens qu'ils n'avaient déjà pas beaucoup d'argent pour eux, alors en plus, si ils devaient s'occuper d'un môme, ça ferait beaucoup. Mais bon, je suis quand même né et ils ont m'ont tout de même aimé comme des parents normaux. Mais jamais ils ne m'ont montré un grand intérêt. Et c'est bien pour ça que je ne les aime pas plus que ça. Mais ayant un oncle super j'ai quand même eu le droit de trouver un peu d'amour et de réconfort avec lui. Le frère de mon père, avait aidé celui ci à trouver un boulot à Los Angeles, ville ou l'ont à eménagé quand je n'étais alors qu'un bébé. A partir de 5 ans, je commençais déjà à aller dormir chez mon oncle, c'était franchement mes meillers jours. Mais mon père et mon oncle ne s'entendaient pas plus que ça. Mon oncle voulait justeque ma mère et moi puissions avoir une vie meilleure, c'est pour ça qu'il aidait mon père. Mais ça avait toujours été la guerre entre eux. Et ça ne cesse pas. C'est grace à mon oncle que je suis dans cette université maintenant d'ailleur. Et aussi que je suis chez les Kappa. C'estlui qui m'a offert mon premier appareil photo et c'est luiqui m'a appris à m'en servire. Enfaite, pour moi, mon oncle à été comme un père. Lui ne me battait pas... Oui je ne l'ai pas dit ça... Mais quand mon père avait un truc à me repproché... ou même quand il n'avait rien contre moi, il me frappait. Ca lui prenait parfois. Mais ça, personne ne le sait. Ni mon oncle, ni Kim'.
Une larme coula sur ma joue, sans que je puisse la retenir. Mais je l'essayai bien vite, pour queKim' ne s'en appreçoive pas et qu'elle ne me pose pas de question.
Je l'écoutai ensuite me parler, pour répondre à ma remarque de tout à l'heure. Je ne connaissais pas uper bien es parents, mais je oyais plus ou moins comment ils étaient. Je savais qu'ils n'étaient pas égoiste, mais qu'il avait peur de devoir partager leurs fille avec les parents biologiques. Et c'était totalement compréhensible. Mais Kim', elle, ne voyait que ce qu'ils ne voulaient pas. Je rigolai tout de même à sa remarque sur ses parents biologique... Et repris ensuite mon serieux pour la laisser continuer et j'ajoutai alors...

- Tu dis ça maintenant... Mais tu ne sais pas comment tu seras si tu rencontres ta vraie famille, enfin celle qui t'a donné la vie. Tu ne peux pas dire à tes parents qu'ils n'ont pas à avoir peur. Parce que toi même tu ne connais pas ta réaction quand tu les verras. Dis leur juste, que tu seras à jamais leur fille de toute façon et que tu les aimes plus que tout. C'est tout ce que tu peux faire.

Je lui souris... C'est sans doute ce que j'aurais fait moi...

- Et c'est cool que t'ai pu contacté ton père, au moins c'est déjà ça. Mais par contre si tu me dis que ton demi-frère s'appelle Chris, je risque d'avoir très peur.

Je lui souris à nouveau. Je ne voudrais pas prendre le risque d'être son demi-frère et que enfaite mon père ai une autre fille... Je sais, je deviens parano... Mais je peux m'imaginer le pire ^^

- Tu dis ça maintenant... Mais tu ne sais pas comment tu seras si tu rencontres ta vraie famille, enfin celle qui t'a donné la vie. Tu ne peux pas dire à tes parents qu'ils n'ont pas à avoir peur. Parce que toi même tu ne connais pas ta réaction quand tu les verras. Dis leur juste, que tu seras à jamais leur fille de toute façon et que tu les aimes plus que tout. C'est tout ce que tu peux faire.

Kimberley tourna son regard vers lui, perplexe. Après tout, il n'avait peut-être pas tord. Personne ne pourrait prévoir telle ou telle réaction face à cette rencontre. Mais Kimberley se connaissait assez bien pour savoir qu'elle n'abandonnerait pas ses parents, adoptifs. Au fond d'elle-même, elle était conciente qu'elel avait hérité de certaines choses de ses parents biologiques, ce qui signifiait qu'ils aurait certainement plusieurs points communs. Elle ne pouvait le nier.

- Tu as peut-être raison. Je ne sais pas comment je réagirais. Je suppose qu'aux premiers abords je serais froide et distante, comme toujours. Mais après, étant donné les liens qui nous unissent, et ce que nous avons en commun, je finirais par les accepter, et peut-être par les fréquenter.

Elle fixa son regard sur les étoiles. Puis elle serra son corps encore plus près de celui de son chéri. Et pourtant, ils étaient déjà bien collés !

- Je leur ferais savoir ce que je ressens. Et je leur expliquerais pourquoi je ne peux pas aller à Seattle. Je ne leur donnerai pas la principale raison, bien sûr. Je leur dirais que j'aime ma vie ici, que Seattle est trop gris, que mes amis sont ici. Marie, James, et toi. Ma famille à présent. Et puis,c e n'est pas comme si c'était un mensonge. Ca fait également partie des raisons pour lesquelles je veux rester ici.

Kimberley éclata de rire lorsqu'elle Chris se méfia de la possibilité qu'ils fussent frère et soeur. Elle lui donna une gentille tape sur son torse, avant de lancer :

- Banane!

Il fit l'innocent avant de déposer un baiser sur son front.

- Archidald.
- Pardon ?
- Archidald. Il a un fils, j'ai un frère, chez les Archidald.
- Tu plaisantes ?
- Non. Mais ça doit être un cousin de Lucas. Je ne vois pas qui d'autre.

Ils restèrent pensifs un instant, puis elle poursuivit, sa voix mêlée d'envie et de mystère.

- Tu te rends compte ? Un frère Archidald. Une baraque de fous. 10 fois celle de mes parents. Des fringues en veux-tu en voilà. Des CDs... Oh mon dieu! Le nombre de CDs qu'ils peuvent se payer ! Hum...

Elle soupira. Elle n'avait jamais été de celles qui pensent que l'argent apporte le bonheur, et qui ne peuvent pas passer une semaine sans acheter un truc NEUF. Au contraire, elle était tout l'opposé. Mais l'argent est quand même une ressource nécessaire, utile. Kimberley ne dirait pas non à quelques dollars supplémentaires, bien dépensés.
Chris la regardait comme s'il la pensait apâtée par le gain. Elle mit un terme à ce regard inquisiteur :

- Eh... J'ai pas changé. Mais avoue qu'une grande baraque avec un grand dressing et une bibliotèque musicale, tu ne cracherais pas dessus.

Elle ne lui laissa pas le temps de répondre. Elle venait de se redresser légèrement, afin que leurs lèvres puissent se rencontrer. Puis, sans savoir comment elle s'y était prise, elle se retrouva sur Chris, ses jambes de part et d'autres de son corps...

Je me demandais ce que ça me ferait à moi de rencontrer mes vrais parents si j'avais été adopté... Ca me ferait sans doute bizzare. Rien que l'idée d'avoir été adopté me ferait bizzare. Mais il y a quand même des jours ou je me demandais si ce n'était pas le cas. Enfin ça n'avais rien avoir avec moi en ce moment, alors cessons de parler de ça. Je l'écoutai me raconter ce qu'elle ferait si elle les revoyait. Et je pense que ça peut être une bonne idée et que ça serait pas trop mal. Tant que personne n'en souffre ça va. Elle se sera ensuite un peu plus contre moi. J'étais au paradis la... Même si nos sujes de discussions laissaient à désirer, j'étais bien avec elle. Quoi qu'il arrive, tant qu'elle sera la, je serrait heureux de toute façon. Et la sentire contre moi, m'aidait à oublier...
Son choix, de tout dire à ses parents... Enfin presque tout, me semblait une très bonne solution. Il fallait quand même qu'ils sachent. Même si tout n'était pas dit. Je laissais apparaître un petit sourire sur mes lèvres quand elle dit "Marie, James, et toi. Ma famille à présent." Ca m'avait touché.
Et puis ensuite on en revint au sujet de son demi-frère... Bein c'est vrai, j'aurais pu être son demi-frère , même si je n'aurait pas trop accepté la nouvelle et que j'aurais renié tout liens familiaux =P. Attendez!! On vous apprend que votre copine est enfaite votre demie-soeur, ça doit faire un choc. Mais bien sur elle me rassura en me donnant le nom de son demi-frère... "Archibald"...

- Pardon??

Je sais bien que Archibald à un fils... C'est bien ça le problème...

- Tu plaisantes??

Elle ne plaisante pas . Je veux pas sortire avec la soeur d'un Archibald... Je veux sortire avec Kimberley Clarkson moi --' Pourquoi la vie est si mal faite!! Je la regardai étonné et laissai tomber ma tête sur le sable. Si il y avait bien une famille que je détestais... C'était celle-ci. Un famille de bourge, qui se la pétait et qui ne pensait qu'au fric. Des gosses de riches qui aimaient rabaisser les autres. Enfin je crois que vous m'avez compris.
Elle me parla ensuite des avantages qu'il y aurait si elle était dans cette famille. L'argent, toujours l'argent... Elle risquerait surtout de devenir comme eux ouai. Je la regardai...
C'est sur que je ne cracherait pas dessus. C'est sur que j'aimerais avoir autant d'argent qu'eux et une vie aussi parfaite. Mais je n'aimerais pas être de leur famille pour autant. Et Kim' le savait très bien, elle savait très bien à quel point je les haissais.
Bon je dis ça maintenant. Mais c'est sur que si c'est sa vrai famille et qu'il faut que je la rencontre un jour, je ferais sans doute un effort. Mais tout ça, rien que pour elle.
Je lui fis alors un petit sourire et n'eu pas le temps d'ajouter quoi que ce soit, qu'elle m'embrassait... Et elle se retrouvait sur moi par la même occasion. Wawww... Bon bein je ne vais pas me plaindre. Si il fat arréter de parler de tout ça, je veux bien. Je prolongeais alors son baiser en posant mes mains sur ses cuisses...

Comme toujours, Kim avait manqué de tact, en mentionnant la famille Archidald. C'est d'ailleurs ce pourquoi elle bascula sur Chris et l'embrassa.
Entre eux, il y avait des sujets à ne pas évoquer. Les bourges de BH, ses parents. En fin de compte, c'était plus lui qu'elle, qui voulait éviter certains sujets. Mais elle se pliait à ses volontés. Par amour, peut-être. Donc elle mit un terme à cette discussion qui aurait finit en queue de poisson.
Elle avait ses mains de part et d'autre de son visage, un doigt caressant sa joue, un autre reposant sur le lobe de son oreille, tandis que leurs langues s'entremêlaient. Assise sur le bas de son ventre, elle était légèrement cambrée. Lorsqu'il posa ses mains sur ses cuisses fraîches et dénudées, elle détacha ses lèvres des siennes, pour le regarder.
Elle plongea son regard émeraude dans ses yeux, puis effleura ses cheveux bruns d'une main. Dnas un souffle, et comme si elle était au bord du gouffre, prête à quitter ce monde, elle murmura :

- Je t'aime tellement.

Là encore, elle ne le laissa pas répondre. Leurs lèvres s'entrechoquèrent fougueusement, et Chris fit remonter ses mains sur les hanches de sa belle, puis les passa derrière son dos. Il la souleva légèrement, ne quittant pas ses lèvres. Il la fit basculer doucement, de façon à la poser sur le sable blond, et à... euh... dominer ?
Ca commencer sérieusement à devenir... sérieux!
Honnêtement, Kim avait "ce qu'il fallait". Mais ceci se trouvant dans sa pochette, sur la table, à plusieurs mètres de là, cet "outil" était carrément innaccessible !
Et si c'est pour avoir du sable partout, non merci. Doucement et tendrement, elle s'extirpa (avec difficulté!) des lèvres de son cher et tendre, pour ensuite suggérer :

- Hum... Que dirais-tu de... bouger. Se trouver un coin plus... tranquille. Ce genre de... choses sont interdites dans les lieux publics, mon chéri. Alors oui, je sais que je suis totalement, fatalement, irrésistible, on devrait... prendre une chambre. En ville. Je n'ai pas envie d'affronter, ni mes parents, ni tes colocs.

Elle se mordilla la lèvre inférieure, puis poursuivit :

- Alors... ? Partant pour le saut de l'ange ?

Gné ? Ouai ben Kim, quand elle est lancée, on ne peut plus l'arrêter ! Espérons juste que la soirée avancerait doucement mais sûrement dans sa continuité. Chris, pour toute réponse, déposa un doux baiser dans son cou, puis se releva, tendit la main, que Kim saisit, et l'entraîna vers le parking. Boucle d'Or songea un instant à la table, au buffet, aux bougies, toujours là. Giorgio s'en occuperit-il ? Elle attrapa sa pochette près de son assiette, puis regagna Chris qui avait un bras derrière son dos dénudé.

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